Psychanalyste
Dominique Baube, psychologue à Senlis (près de Mantes, 60) vous explique pourquoi une psychanalyse?
Parce que ça ne va pas. Avec les autres ou avec soi. Quelque chose qui se présente comme "je ne peux pas m'empêcher de ". Cela s'appelle un symptôme. On s'allonge sur un divan, dans le calme et n'y fait que parler.
Ceci se fait après les entretiens dits préliminaires qui peuvent durer de quelques semaines à quelques mois, en face à face, afin de savoir si c'est vraiment cela que le patient veut.
C'est se laisser aller sans réfléchir, dire tout ce qui vient à l'esprit. En gros une "aventure". Une aventure qui ne demande pas de prendre des risques inutiles mais permet de savoir ce qui nous fait agir, ce qui dirige notre existence.
Pour guérir, délivrer de la maladie ou des symptômes. Pas forcément les effacer mais ne plus en être captif, passif.
C'est peut-être pour aller à la rencontre de ce que l'on est et de ce que l'on a de plus singulier...
Elle se fait avec un ou une psychanalyste qui a été lui-même ou elle-même analysant, a reçu une formation, est reconnu (e) par ce lieu, et peut ainsi accueillir et reçevoir désormais son patient.
Au XXème siècle, la relecture des oeuvres freudiennes par Jacques Lacan nous offre des perspectives intéressantes pour la pratique psychanalytique au regard de la clinique actuelle.